La frontière entre Haïti et la République Dominicaine est réouverte depuis lundi. C’est une grande nouvelle ! J’ai déjà deux volontaires de prévus : un ce week-end, et un autre la semaine prochaine. Je vais devoir faire de la socialisation. Et ça, c’est une moins bonne nouvelle…
Bon après, je me plains, mais les gens qui viennent à Sadhana sont en règle générale des personnes absolument charmantes, avec de belles valeurs humanistes et écologiques, donc c’est cool. Mais il va quand même valoir en passer par les small talks, les conversations de boulangerie, « ah ben oui il fait beau aujourd’hui ! » répété pour la 376e fois. Je le sais, je suis née dans une boulangerie. Ça ira. Je survivrai.
Par contre, mon rythme pépère, ou du moins mémère, risque d’en prendre un coup derrière la tête. Ma routine risque d’en pâtir, et ça, c’est vraiment pas une bonne nouvelle. J’ai besoin de savoir que je peux compter sur ces moments où j’ai encore suffisamment d’énergie pour m’occuper de moi et de mes projets. Et aussi de toute la gestion de Sadhana.
Adopter un nouveau rythme. S’adapter. Encore et toujours.
Un jour, je disposerai de ma tête, mon cœur, mon corps, mon temps, et mon espace, comme je le voudrais, sans contraintes autres que celles que je choisies. J’y travaille.
C’est pour cela que je souhaite retourner travailler, pour me donner le temps de mettre ça en place, cette liberté et cette sérénité. Ça vaut le coup d’y investir quelques mois/années de plus. Je me pensais capable de construire ces bases en cours de route, mais non, c’est trop demandant pour moi. Et paf! Prends-toi un coup d’humilité dans la tronche !
En attendant, si tu veux bien partager mon merveilleux CV, cela m’aiderait bien !