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Du sens de la vie, ou pas (NaNoWriMo 2020-08)

Je suis Virginie la vierge. L’ingénue, la candide, la naïve. La perdue. Sans cesse surprise par ce monde qui n’a ni queue ni tête. No sense. Un monde de survie. Je navigue cette planète qui n’est pas mienne. Même si je ne suis pas née de la dernière pluie, je reste perplexe face à ceux qui sont censés être mes semblables. J’ai besoin de comprendre, j’ai besoin de poser des questions. Question de survie. Si j’arrive à te comprendre, tout le monde le pourra !!! Ou presque… Il faut se méfier des tout et des rien, des toujours et des jamais, de la radicalité. Pratiquer la flexibilité. Relativité.

Comprendre. Com-prendre, prendre avec soi. Embody, intégrer. Incarner.

Comment naviguer ce monde qui n’a pas de sens ? J’insiste, il n’y a pas de sens. Pourquoi être en vie ? Parce que. Pourquoi les arbres ? Parce que. Pourquoi les planètes, les trous noirs ? Parce que. Pourquoi les plantes, les insectes, la sécheresse, les ouragans ? Parce que. Pourquoi les trous noirs, les humains, le mal et le bien ? Parce que. Pourquoi la vie ? Parce que. 

La vie n’a d’autre sens que celui que tu veux bien lui donner.

Quel égo d’humain que de penser qu’il y a une raison à la vie, et qu’il est au centre de cette raison !!! Il faut un sacré culot quand même ! Moi, ça me rassure qu’il n’y ai pas de sens, pas de réponse. Au moins une chose que je n’ai pas besoin de comprendre. Cela m’enlève également un sacré poids, celui de devoir faire quelque chose qui a du sens, pour l’humanité toussa. Foutaises. J’aurais certainement une influence sur certaines personnes, comme tout le monde. Comme toute chose. Mais je n’ai pas l’ambition ni la prétention de de changer le monde ni le rendre meilleur.

Et qu’il nous soit clair ou non,

L’univers se déroule sans doute comme il le devrait.

Extrait de Desiderata, magnifique poème attribué à Max Ehrmann

Yuval, dans Sapiens, affirme que la seule chose qui différencie les êtres humains des autres animaux, c’est notre capacité à comprendre l’abstraction, les concepts, les trucs qui n’existent pas, autrement que dans la tête. Comme l’argent, les états, le temps. Le bien et le mal, justement. Et donc le sens de la vie. Tout ça n’est qu’invention humaine, et n’existe que pour les humains (en l’état actuel de nos connaissances d’humains).

Mince, j’ai oublié où je voulais en venir… bref…

Comprendre. Ou pas, finalement. N’est-ce pas ça le lâcher prise ? Arrêter de se torturer l’esprit avec des concepts, et être. 

Putain c’est difficile ! Quand c’est grâce à ce fonctionnement que tu as réussi à survivre pendant 45 ans, le shift est compliqué, douloureux, contre-intuitif même. Tout réapprendre. Tout reconstruire. Être une nouvelle personne.

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