Ceci est un flot de pensées. Donc ce n’est pas forcément bien rédigé ni compréhensible, cela sort tel quel de mon cerveau.
Les questions m’ont été posées ici, sur mon groupe Facebook.
Remodeler mon business pour qu’il serve ma vie idéale. Avoir déjà le fonctionnement idéal.
Je vis déjà quelques bouts de mes journées idéales. Il me manque la deuxième journée, celle du voyage. Je suis en Haïti, mais je ne suis pas en voyage. J’y suis sédentaire et avec un CDI de surcroît ! Cette situation pourrait ressembler à ma journée idéale #1 sauf que la moitié de ma journée est consacrée à mon CDI et que pendant l’autre moitié, je suis épuisée par la première moitié. Tu suis ? Je pense que si je pouvais consacrer plus de temps à l’écriture, cela y ressemblerait plus. Caser ça avec le café le matin. La gestion de Sadhana ne me prend plus autant de temps qu’au début. Restent les problèmes qui surviennent… quand ils surviennent ! Ça va le faire. Pour l’amoureux dans l’histoire, on verra plus tard… Et le chien aussi !
Donc concentration sur la journée #1. Et même si je n’arrive à la faire que le week-end, c’est déjà bien ! Et écrire pour le groupe est très motivant !
Quel est le business idéal qui servirait cette vie toute douce.
À distance, sur internet.
Écrire, apprendre, raconter ma vie. Après tout, j’en suis où j’en suis parce que d’autres ont partagé leur vie et m’ont inspirée. Alors certes, je n’ai encore jamais eu les moyens de les soutenir financièrement, mais d’autres le font, et ça marche pour eux. Alors pourquoi pas pour moi ?
Et c’est là où je me heurte au syndrome de l’imposteur, où je me dis que je ne suis pas intéressante et que je n’ai aucune valeur à apporter. Je devrais pourtant savoir que c’est faux ; quand je m’expose, quand je dis les choses, les gens suivent et réagissent plutôt bien. Peu de gens, mais des gens quand même !
Offrir et voir ce que les gens prennent.
Tiens, j’ai très envie de lancer « Ils arrivent », et voir ce qu’il se passe. Après tout, il est déjà prêt. Ou presque. Revoir les bases et voir les gens se l’approprier. Oh ! Ça fait gouzi-gouzi dans l’estomac ! C’est bon signe !
C’était quoi la question déjà ? Ah oui, mon business idéal. Et bien il consiste à écrire et à lancer des idées. Braindump et brainstorm. C’est un business ça ??? Deux mots me viennent à l’esprit : superficiel et prétentieux. Purée ! Je ne suis pas sortie de l’auberge…
Haïti. Avantages à rester bloquée dans cette situation
Ben zone de confort. C’est quand même bien confortable ici. Pis pas besoin de me pousser, d’être inconfortable au quotidien. L’inconfort est sur le long terme, dans l’immobilisme, dans le fait que ce n’est pas mon projet, pas ma vie, pas mes envies.
Mais les avantages ? J’ai l’impression d’être utile, de servir à quelque chose. Je répond ! Après tout, je suis Manifesting Generator ! Ce que j’apporte est concret, palpable. L’intellectuelle qui veut du concret ! Mais qui rêve de n’être que pensée, braindump et brainstorm…
De plus, le confinement, la fermeture des frontières, le changement de pays impossible,sont autant de bonnes justifications à fournir pour expliquer l’arrêt de mon tour du monde, et non pas mon incapacité à générer des revenus pérennes. Et bim ! Grosse incapable ! C’est pourtant facile, tu as tous les outils en main, toutes les connaissances et tous les savoirs pour faire et tu ne fais pas !
J’aimerais bien trouver un moyen autre que Sadhana pour me sentir utile, et me prouver que je suis capable de continuer mon tour du monde de façon pérenne.
Haïti. Risques de sortir de cette situation
Sortir de cette situation veux dire « réussir » à générer suffisamment de revenus de façon durable pour pouvoir continuer mon tour du monde.
Ce qui demande beaucoup de travail pour y arriver et pour financer ce style de vie. Travailler jusqu’à l’épuisement, comme mon père qui est mort à mon âge, 45 ans, après avoir bossé 364 jours par an toute sa vie, et quelques mois après avoir pris sa retraite, aka rentier, enfin. Donc, le travail tue. Et on ne peut obtenir son rêve qu’en se tuant au travail.
Je sais pertinemment qu’il y a d’autres alternatives. Mais j’ai beau être une fan de « La Semaine De 4 Heures », je ne vois toujours pas comment je peux l’appliquer à ma vie.
COMMENT – COMMENT – COMMENT
Cette question m’obsède.
En écrivant et en ayant des idées. Ok. Ok. Ok.
Mais non. Ça ne rentre toujours pas. Trop abstrait. Je n’imprime pas. Parce que les choses ne se font que parce qu’on les fait, pas parce qu’on les pense. Ça me gonfle. Je tourne en rond. Des mois que je mène ces mêmes réflexions sans en trouver la sortie (labyrinthe). C’est épuisant.
Autre risque. Me planter à nouveau et devoir revenir en Haïti encore et encore. On prend les mêmes et on recommence. Il y a de la honte dedans, et de la déception, de la frustration (not-self au taquet !) et cette interminable sensation de me savoir incapable. On n’en fera jamais rien. Elle n’est même pas bonne à marier. Et pourtant, depuis toute petite, je tiens parce que je suis persuadée que « je vaux mieux que ça », mais je ne vois toujours pas en quoi.
Boudiou ! Un autre risque auquel je n’avais jamais prêté attention et qui vient de me sauter à la gueule ! Oh bordel ! Il est moche, celui-là… Attends attends, il est dur à sortir, le bougre… Le vicieux.
Reprenons. Quitter Haïti signifie que je « réussis » à trouver un moyen pérenne de financer mon tour du monde bla bla bla. Si je « réussis », je suis donc très forte, admirable, et même pire, aimable ! C’est-à-dire on va enfin m’aimer, mais seulement à condition que je réussisse encore et encore, sinon je ne suis pas digne d’être aimée. Si les gens (ou du moins les quelques personnes que j’ai en tête) se mettent à m’aimer quand je réussis et non pas avant, dès maintenant aujourd’hui, c’est qu’ils ne m’aiment pas en vrai, pas en totalité, et donc si je réussis je suis donc condamnée à ne jamais être aimée pour moi-même mais seulement pour la partie qui réussi. Tu suis ?
Purée, il est bien pourri celui-là. Une belle merde. Je les vois venir gros comme un camion ces gens-là. Alors que moi je les aime depuis toujours, comme ça, pour rien. Et ceux que je ne connais pas encore, comment savoir si eux vont m’aimer pour de vrai ? Et ça veut dire quoi, pour de vrai ?
Merde, il est vraiment vicieux. Ou pas. Je le sais quand même maintenant que je n’ai jamais été aimée en 45 ans. Et il n’y a aucune raison que cela change. Mais c’est un autre sujet.
Fais-moi penser à réécrire mes journées idéales sans l’amoureux.
Je continue mon travail d’indépendance émotionnelle et d’acceptation d’une vie sans amour.
Concernant le reste des questions sur l’argent, je verrai plus tard. Je suis épuisée.