fbpx

Quelques précisions de taille sur mes deux journées idéales

Je t’ai menti.

Je me suis menti.

Mes deux journées idéales ne sont pas aussi simples que ça. Enfin si, elles sont simples, mais elles cachent un luxe que je n’ose pas (m’)avouer.

Crevons l’abcès.

C’est une vidéo de Margaux Klein (sur recommandation de Laura Nathalie) qui m’a donnée envie d’écrire ce post. Ça a mis une grosse claque à ma vision d’une vie faite de simplicité.

Journée idéale #1

Ah ! Ma tiny house ! Toute petite. Toute simple. Toute humble.

Toute humble ?!?!?! Mais n’importe quoi ! Elle n’est pas humble du tout, ma tiny house ! Elle est composée de matériaux nobles et durables, de revêtements luxueux avec un fini irréprochable (genre jamais une porte ne va grincer ou un robinet fuir ou une fenêtre difficile à fermer, non mais !), et appareillée des plus beaux et sensuels équipements, comme des bols japonais délicats et faits mains, ou cet équipement pour cuisiner : la Malle w Trousseau. 4500€ si je me souviens bien, pour des poêles et des éplucheurs et autres ustensiles. Je bave dessus depuis des années. J’ai hâte de recevoir cette boîte, de l’ouvrir, et d’en découvrir chaque objet un par un.

Mais la tiny house n’est que la partie visible de l’iceberg. Le terrain est immense. J’y installe côté jardin japonais une sorte de maison du thé avec tatamis et bonsaïs et estampes et tout, qui est en fait mon atelier-bureau.

Du côté du jardin anglais, il y a une grande serre pour les bébés plantes et autres délicatesses. Elle est de style Art Nouveau, toute de ferronneries en volutes et quelques vitraux. Un grand potager, un immense verger. Une forêt. Une rivière. Une piscine naturelle.

Et un intendant pour gérer tout ce business, surtout quand je suis en voyage aux quatre coins du monde.

Et ce n’est pas fini ! Parce qu’en plus d’avoir une tiny house isolée en pleine nature, j’ai aussi un bownstone en plein sud de Manhattan, qui sert de bureau pour mon entreprise. Mon atelier-bureau est tout en haut de l’immeuble, genre loft avec vue, avec un grand mur en brique spécialement dédié à un tableau de mon ami Jean-Jacques que j’ai observé pendant des heures quand je posais dans son atelier. Il s’appelle L’Annonciation. C’est un tableau d’environ 2mx1,50m uniquement au crayon à papier avec un travail fascinant sur la perspective, et de texture admirable, avec une foultitude de détails. Et ce n’est QUE du crayon à papier j’te dis ! On y voit Marie en train de s’envoyer en l’air avec l’ange qui lui fait la fameuse annonciation, Joseph avec de belles cornes qui reçoit une lettre de dénonciation de la tromperie envoyée par le Diable qu’on voit à La Poste en train de l’affranchir. Et d’autres détails tout aussi cocasses. L’exécution est superbe et pleine d’humour. Ce mur en brique est fait pour lui.

L’immeuble a une grande cour intérieure dégoulinante de fleurs et de verdure et d’arbres. Au fond, un jardin d’hiver (style art nouveau, encore, of course ! Peut-être tendance Art Déco parce que NYC. Peut-être…) accueillant des espèces tropicales. C’est là où je vis quand je suis à New York. J’y ai installé une « tiny house », c’est-à-dire de petits espaces discrets comme une chambre, un coin cuisine (garnie également de la Malle w Trousseau ! Hé hé !), une salle de bain, et un salon, le tout dans cette luxuriance tropicale. En plein New York.

J’ai une capsule wardrobe aux formes, matières, et couleurs savamment étudiées, faite sur mesure, chaussures et accessoires y compris. Le pied !

Je suis suivie par un DRock qui s’occupe de filmer les vlogs et de faire les photos pour les réseaux sociaux. Il vient parfois à la tiny house, histoire de montrer aussi ce côté de ma vie. Et bien sûr, il m’accompagne dans tous mes voyages. 

Ce qui nous emmène à ma deuxième journée idéale.

Journée idéale #2

Les voyages, c’est la vie ! Seulement moi, je n’aime pas prendre l’avion. C’est chiant ! L’attente, les contrôles, le monde, les files indiennes à avancer centimètre par centimètre, les gens qui squattent les accoudoirs, la queue aux toilettes… Donc moi, c’est décidé, je voyage en jet privé ! Au diable l’écologie et vive mon confort ! Comme ça mon équipe voyage aussi avec moi : mon DRock (bien sûr), mon assistante personnelle, et mon prof de yoga (oui, je dis adieu au yoga à poil, je survivrai) (quoi ? T’as pas lu mes deux journées idéales avant ? Tricheur !). Et mon amoureux s’il est disponible. 

Sur place, je réserve un AirBnB spacieux et propre et décoré avec grand goût, en plein centre ville historique. C’est le meilleur spot dans la majorité des cas.

Par mes actions de mécénat, j’ai un accès VIP aux plus merveilleux musées du monde et à leurs backstages avec des visites privées.

À l’occasion, je goûte aux meilleurs restaurants étoilés, et j’ai tout le temps et l’espace d’apprécier la partie du globe où je me trouve et d’en croquer l’ambiance et les souvenirs.

Et mon DRock qui documente mes péripéties plus vite que son ombre !!!

Ce que je fais de mes journées.

J’écris

J’écris. J’écris pour moi : Morning Pages, journal, réflexions, auto-coaching… J’écris pour les autres : blog, réseaux sociaux, relations, fiction… À propose de fiction, j’ai vendu les droits de mon roman « Ils arrivent » à Netflix qui en a fait un show à succès et qui me rapporte une fortune en droits d’auteur et dividendes (j’ai négocié un bon petit pourcentage sur les ventes et les produits dérivés !) (ça fait une semaine que je cherche ce mot : produits dérivés…).

Je dessine

Je dessine. Je croque les petites beautés du quotidien, chez moi ou ailleurs. Samantha Dion Baker est ma grande inspiration (et d’autres).

Tentative…

L’art est très important pour moi. C’est pour cela que je fais du mécénat, auprès d’institutions comme les musées, mais aussi pour soutenir des artistes en qui je crois et dont j’aime le travail. Ils rendent le (mon) monde plus beau et meilleur, ils méritent d’explorer la puissance de leur créativité en toute sérénité.

Et comme l’entrepreneuriat est également une importante source de créativité et d’abondance, je fais Business Angel. J’investis dans des projets qui m’interpellent, et surtout dans des créateurs capables de changer le monde. La plupart du temps, ces investissements sont à perte, financièrement parlant pour moi, mais à l’occasion, une pépite explose et rentabilise à elle seule tous les autres projets manqués.

J’apprends

J’apprends. Je me forme, je visite, je découvre, je m’amuse, et je partage. Le rôle de mon DRock est important pour moi. Je veux documenter mon parcours et le partager, parce que c’est en regardant ceux qui ont partagé leur chemin que j’ai eu l’inspiration et l’audace d’oser vivre ma vie à mon tour, et j’espère modestement (ou pas) pouvoir inspirer d’autres personnes à mon tour.

Ceci est ma contribution au monde. Ne me remercie pas, ça me fait plaisir !

L’amoureux

L’amour. En voilà un sujet délicat. Un sujet de gros désespoir pour moi. Je n’ai jamais été vraiment aimée. J’en vois certains s’offusquer, mais ils ne se rendent même pas compte combien leur amour pour moi était superficiel, et surtout tourné vers eux-mêmes. Je t’aime parce que tu m’aimes, parce que je le dois, parce que tu me fais du bien. Ce genre d’état d’esprit ne mène pas bien loin. Certes, c’est aussi de ma faute ; j’ai été pleine d’illusion, je préférais ne pas voir.

Et ça continue ! En ce moment, j’ai un gros gros GROS crush sur quelqu’un, et ce n’est pas réciproque. C’est une souffrance au quotidien. Beaucoup disent ne plus vouloir prendre le risque de s’investir dans une relation amoureuse parce que l’amour fait toujours mal. Je ne suis pas d’accord. Ce n’est pas l’amour qui fait mal, c’est le manque d’amour, la fin de celui-ci. L’amour en lui-même est tellement délicieux.

Il y a un an, j’ai fait une séance d’hypnose pour tenter d’arrêter de souffrir de ne pas être aimée en retour, de ne pas être aimée tout court, grâce à l’aide d’une spécialiste en dépendance affective. Ça a plutôt bien marché ! Je n’ai pas pleuré à cause de ça depuis cette séance. Si ce n’est une fois, récemment. Ce qui me fait dire que je devrais peut-être en refaire une.

Je pensais que le but de ces séances était de ne plus jamais avoir besoin d’amour, me détacher complètement de cette dépendance, devenir autonome, et faire en sorte que mon self-love soit suffisant. Bulshit. Je ne suis pas un moine bouddhiste cherchant l’illumination. Mon minimalisme a des limites ! Je ne veux pas être le détachement. Je veux être un être humain. Je veux vivre pleinement mon expérience en tant qu’humaine. Et pour moi, l’amour en fait partie. Apprendre à gérer le manque d’amour, certes. Faire une croix dessus, je ne suis pas d’accord. Je veux être amoureuse-fleur-bleue-culcul-la-praline. Je veux aimer et très aimée. Lui ou un autre. Un autre, évidemment. Voilà pourquoi il y a un amoureux dans mes journées idéales. Et ça, c’est très ambitieux !


Je pense que toutes ces précisions étaient bien nécessaires et utiles. La vision est bien plus complète et précise. Elle me permet de me rendre compte que j’ai de l’ambition (je ne le savais même pas !), et que je suis prête à l’assumer, y compris devant le monde entier ! (Oui, toi, lecteur, tu es mon monde entier !)

Maintenant, yapuka !

(Et c’est là où ça devient vraiment compliqué. Parce que je n’y crois pas à cette histoire. Qui suis-je pour espérer autant ? En plus, je ne suis qu’une grosse incapable, je n’y arriverai jamais, je ne le mérite pas…)

(Reste dans le coin, ou sur les réseaux. Je te tiendrai au courant.)

PS: Aaaaaaaah !!!! Les gars ! J’ai une putain d’idée de la balle ! Ma tiny house, elle sera DANS LES ARBRES !!! Ô joie-aaaaaaaaaaah !

Parce que je suis Galadriel et que je le vaux bien !

Leave a comment

Your email address will not be published.

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.