Les gaufres du comité d’accueil de Montserrat ne pouvaient pas mieux nous réjouir ! Confortablement installés sur les canapés du Hilltop Coffee House, David, propriétaire des lieux et vidéaste, nous projette un documentaire très intéressant qu’il a tourné sur le volcan.
Comment ne pas parler du volcan quand on parle de Montserrat ? 15 années d’éruption, une population passée de 12500 à moins de 5000 habitants, les trois-quarts de l’île évacués, interdits, et une ex-capitale recouverte par endroit jusqu’à 12 mètres de cendre. On peine à croire qu’il y avait une ville là, avant. On aperçoit bien quelques bâtiments épars, mais ce ne sont que des restes. Ce que l’on voit, ce sont les 3ème ou 4ème étages qui dépassent. Tout le reste est enseveli, avec meubles et souvenirs. La légende dit qu’il n’y a eu que 19 morts causées par la catastrophe. Possible. Le no man’s land donne à imaginer une autre histoire.
Notre petit groupe de touristes n’échappe pas à la visite de l’hôtel abandonné. Dans certaines chambres, on s’accroupit pour passer la porte. La cuvette des toilettes peine à émerger de l’emprise des mètres cubes de poussière extra fine. Des appliques murales pendouillent, pour l’éternité.
Le calme règne, les bruits comme amortis par la couche de cendre. Il y a un côté film catastrophe, un truc à la Walking Dead, ambiance fin du monde. C’est pas faux. C’est surtout très impressionnant.
Comme je n’ai quasiment pas dormi la nuit précédente et que la première journée de mon tour du monde a commencé à 4 heures du mat., je m’écroule et m’endors sans avoir vu les 21 heures passer, mais en ayant pris soin de nettoyer mes baskets noires toutes neuves qui sont devenues toutes blanches au fil de la journée. Dur, la vie d’aventure !
Passionnant! Et tu dors où exactement?
Ce sera l’objet d’un prochain post ! Teasing!!!